Structure des bois feuillus
Les tissus des feuillus, plus jeunes sur le plan de l’évolution, sont plus nuancés que ceux des résineux.
On peut les classer en trois catégories :
- Les tissus conducteurs : les vaisseaux (trachées), les trachéides, les trachéides vasculaires. Ces dernières sont une étape intermédiaire de l’évolution d’une trachéide vers un vaisseau.
- Les tissus de soutien : les sclérenchymes, les collenchymes.
- Les tissus de réserves : les parenchymes, les rayons médullaires.
La particularité des feuillus réside dans leurs vaisseaux, inexistants chez les résineux. En coupe transversale, ils sont visibles à l’œil nu, sous forme de petits pores, et sous forme de rainures en coupe tangentielle. La répartition des trachées permet de distinguer le bois hétérogène (chêne, châtaignier, frêne, robinier, orme) du bois semi-hétérogène (noyer, cerisier) et du bois homogène (bouleau, aulne, tilleul, peuplier, hêtre, saule). Les zones de croissance (cernes annuels) ainsi que la répartition typiques des pores et des parenchymes donnent la veinure caractéristique de chaque essence.